Maje
Fondée à Paris en 1998, la marque propose un style audacieux, moderne et urbain.
Au fil des ans, Maje a développé avec succès une vaste collection allant du prêt-à-porter aux accessoires et a réussi à s’imposer comme une marque leader de luxe accessible.
Construite à la fois sur des pièces tendances et classiques, avec des détails subtils, la marque a une silhouette résolument féminine, à la fois discrète et élégante.
Judith Milgrom, la fondatrice et directrice artistique de Maje incarne l’une des plus belles réussite du prêt-à-porter dans le secteur du luxe accessible.
Très tôt, elle a su qu’elle voulait habiller les femmes!
Autodidacte, elle apprend vite avec passion et énergie. Une maman qui travaille beaucoup. Une fratrie de cinq frères et sœurs avec qui elle entretient une complicité́ sans faille. Elle se forge alors un gout baigné de lumière, de couleurs et de féminité́ sensible.
Judith se frotte au life style avant l’heure. Il faut avancer, que ça roule. Le mot impossible ne fait pas partie de son vocabulaire. Pendant trois ans, elle scrute chaque étapes de la réalisation d’une collection: du choix des étoffes au patronage et au montage du vêtement. Lui vient alors l’envie de créer sa propre marque. Une griffe pour les femmes actives qui vivent plusieurs vies dans une même journée.
Elle a une trentaine d’années. Reste à̀ trouvé le nom. Maje vient comme une évidence. M pour le Moyal le patronyme familial. A pour Alain, son frère qui s’est lancé avec elle dans l’aventure. J pour Judith, et E pour Evelyne le prénom de sa sœur.
La griffe est lancée en 1998. Les femmes adhérent immédiatement à cette silhouette qu’on ne trouve qu’ici. De la soie en hiver, de la dentelle, des couleurs, volontairement pas de noir. Et des prix raisonnables.
Judith souhaite offrir du rêve dans le monde urbain. Elle fait du décalage une donnée forte de son identité́.
Elle vise une femme indépendante qui sait ce qu’elle aime. Pour cela, elle s’inspire des personnages de sa famille et de leur culture.
Judith met un point d’honneur à̀ défendre le respect et une certaine élégance naturelle. Souvent on l’entend dire «il faut faire attention à̀ soi pour faire attention aux autres».
Pendant 7 ans, les collections sont vendues en boutiques multimarques. Puis viennent les premières boutiques en nom propre. Alors que les collections ne sont pas bouclées, on lui propose trois belles adresses à Paris.
Judith se jette à̀ l’eau et signe. Elle ne le regrettera jamais, car, chez cette femme fragile et forte, le «tout est possible» est un leitmotiv.
Ses boutiques sont une partie d’elle même, le prolongement de sa générosité́. Le concept de boutique se veut « nomade moderne », un mélange de bois, de marbre avec des touches bohème et chic.
Les femmes en font un rendez-vous de détente et de partage.
Si le succès est la meilleure des thérapies, il doit sans cesse être questionné. Pour cela, Judith vise la cohérence et l’honnêteté́. La mode selon elle est organique, comme le vent, le soleil, la mer… elle ne se maitrise ni ne se contrôle. Elle se vit.
En 2011, Judith remporte la reconnaissance de la profession et reçoit une récompense française, le trophée de la femme en or dans la catégorie femme de style.
Logiquement et sans opportunisme ni brutalité́, elle s’émancipe et invite les femmes du monde entier à goûter à son univers très « frenchie ».
Malgré́ le succès, Maje reste cette marque meilleure amie, au twist parisien, qui marche à l’instinct et n’a rien perdu de ses valeurs du début.
Elle ne se maîtrise ni ne se contrôle. Elle se vit.
#cecilemanonjuliette